Nombreux sont les jardiniers qui tentent une extermination par leurs propres moyens.

Ce n’est pas une bonne idée. La lutte mécanique entreprises par les particuliers a vraiment ses limites. Et elle expose la personne aux dangers que nous décrivions plus tôt.

Au demeurant, les insecticides standards ne produisent qu’un effet relatif. Il est rare que les colonies soient toutes atteintes quand on ne sait pas établir une stratégie pointue.

Les méthodes d’extermination, comme on l’évoquait déjà ici, sont généralement les suivantes :

• Les pièges à phéromones, bien que n’étant pas suffisants, constituent une première approche intéressante. En l’occurrence, il s’agit plutôt d’attirer les papillons, qui espèrent entamer le processus d’accouplement auprès des femelles. Lorsqu’ils réalisent le guet-apens, il est trop tard.
  
  
• La pulvérisation d’un produit chimique de qualité professionnelle fait également partie des démarches. Cela demande de prendre certaines précautions. Nos désinsectiseurs portent des tenues de protection adaptées.
  
  
• L’enlèvement et la destruction des nids de chenilles processionnaires s’inscrivent également dans le processus. Aucune larve ne doit subsister. Aucune éclosion n’est envisageable. Il est indispensable de rompre le cycle de vie engagé, pour que la chenille processionnaire ne soit plus en mesure d’apparaître dans la zone.

L’incinération méthodique apparaît comme l’un des moyens de destruction les plus impressionnants. Prudence, toutefois : ne vous avisez pas de faire brûler les habitats par vos propres moyens. Tout comme la pose de pièges, cette technique demande une approche raisonnée.

• Un traitement préventif vient complète et parachever l’action. Ainsi, après le temps de lutte, le secteur se retrouve assaini plus durablement. Votre potager, vos boisements, vos espaces forestiers n’auront plus rien à craindre.